Est-ce qu’on naît entrepreneur, ou est-ce qu’on le devient ? Dans l’inconscient collectif, Steve Jobs, Jack Dorsey ou encore Xavier Niel ont gravi les échelons tout seuls, en étant transcendés par une vision révolutionnaire de leur marché… Mais cette histoire est un peu trop belle pour être vraie. Parce que l’entrepreneuriat s’apprend, ceux qui ont le potentiel nécessaire peuvent espérer réussir en se formant. Et pour aider les porteurs de projet, une nouvelle école vient de voir le jour.
Pas de pétrole
En France, on n’a pas de pétrole… Mais nous sommes le berceau de nombreuses entreprises innovantes ! Si la start-up nation est une notion chère à certains, c’est bien les entrepreneurs en herbe qui souhaitent se lancer dans l’aventure. De nombreuses structures se développent pour soutenir les visions de bon nombre d’entre eux.
Tout le monde connaît le rayonnement de Station F, l’incubateur de Xavier Niel, mais il en existe beaucoup d’autres. Telles des campus dédiés au développement de nombreuses start-up, ces structures remplissent également un rôle de formation pour les porteurs de projet. Car, avant de réaliser une première levée de fonds, il y a beaucoup de compétences à acquérir. Et puisque ce n’est pas inné, il est nécessaire de travailler durement pour apprendre sur le tas.
Mais des forces
Pas besoin d’avoir de la chance pour réussir. Le mythe du créateur ayant une idée géniale dans son garage a bien vécu. Chacun sait que cette histoire a été montée de toutes pièces pour renforcer l’image de marque des entreprises innovantes. En réalité, ce dont un entrepreneur a vraiment besoin, c’est d’apprendre le métier d’entrepreneur !
En identifiant ses forces, mais aussi ses faiblesses, celui-ci saura comment faire évoluer son projet dans le bon sens. Parce que l’improvisation n’a pas sa place quand on est indépendant, il faut savoir s’appuyer sur ses idées, autant que sur des connaissances solides en matière de gestion et de marketing. Et pour ce faire, l’entrepreneuse et investisseuse Catherine Barba a décidé de créer une école dédiée aux indépendants, fondée sur l’intelligence collective.
L’école de l’indépendance
Avec Envi, la fondatrice de Cashstore et CB Group a créé l’école qu’elle aurait aimé intégrer à ses débuts. Et pour asseoir la crédibilité de sa pédagogie, Catherine Barba a demandé aux entrepreneurs à succès qu’elle a rencontrés pendant sa carrière de lui prêter main-forte. Éric Larchevêque (Ledger), Philippe Hayat (100.000 entrepreneurs), Céline Lazorthes (Leetchi, Résilience), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Marc Simoncini (Meetic, Angell) ou encore Marie Eloy (Bouge ta boîte) sont autant d’intervenants prestigieux au sein d’une école qui nourrit de grandes ambitions pour ses élèves.
Pour atteindre leurs objectifs, ces derniers devront s’armer de motivation, de confiance en soi, d’une grande capacité de travail et de quelques compétences en comptabilité et en marketing. Mais même si leurs connaissances sont parcellaires, rien n’est impossible, parce que tout s’apprend. À l’heure actuelle, Envy leur propose une quinzaine de formations de 2 à 12 semaines pour se lancer, pour décoller ou pour travailler un point précis. De plus, l’accompagnement sur trois mois est éligible au CPF.