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Adaptive learning

Le marché de l’emploi évolue en même temps que les entreprises. Et avec le progrès technologique, cela va toujours plus vite. Alors, pourquoi ne donnons-nous pas aux salariés de demain la capacité d’apprendre par eux-même ? C’est l’approche que prône l’adaptive learning. En calibrant les méthodes d’apprentissage en fonction des personnalités de chacun, nous offrons la possibilité à tous de s’adapter en fonction des situations rencontrées dans le milieu professionnel.

Les emplois de demain

On estime que la grande majorité des emplois en 2030 n’a pas encore été inventée. Alors, comment former les jeunes à des tâches qui n’existent pas ? Pourtant, les entreprises font face à de nouvelles problématiques chaque jour. Elles ont sans cesse besoin de trouver de nouveaux talents, mais aussi de nouvelles compétences, par le recrutement ou la formation de leurs forces vives. C’est un vrai problème que doivent surmonter les services de ressources humaines.

En parallèle, toutes les écoles continuent de former avec l’apprentissage de masse comme seul horizon… Trop rigides, elles restent cependant suffisamment efficaces pour produire des étudiants répondant aux besoins actuels des entreprises. Mais face à l’évolution des technologies et à l’obsolescence des compétences, il est nécessaire d’adopter une nouvelle façon d’aborder la transmission des savoirs. Ceci, afin de donner l’opportunités aux jeunes d’apprendre à apprendre par eux-même.

S’adapter pour mieux travailler

La notion d’adaptive learning est apparue avec la création des écoles alternatives. Loin de nous l’idée d’en faire la promotion. Cependant, elles ont comme avantage de se focaliser sur chaque élève. De fait, la méthode d’apprentissage est centrée sur les besoins spécifiques de chaque enfant. Il en résulte que ce dernier sera capable plus tard de mieux s’adapter en fonction des situations rencontrées, et donc, de s’en sortir plus facilement.

L’adaptive learning produit des profils atypiques. Aujourd’hui, ce genre de candidature peut faire peur aux recruteurs. Mais il est fort probable que ces derniers en recherchent de plus en plus. Il est vrai qu’une personne ayant un parcours atypique n’est jamais tout à fait prête. Mais, elle sait comment développer ses compétences, et aller les chercher si besoin. Par la force des choses, ces profils deviendront la norme pour aider les entreprises à s’adapter elles-mêmes.

Human after all

Si on pratique un métier qui pourrait être effectué par un robot, il y a de grandes chances qu’il nous remplace dans les années à venir. La réelle compétence de l’être humain consiste à savoir apprendre à faire de nouvelles choses, d’enrichir son propre champ de compétences. Mais pour cela, il a besoin d’avoir les armes intellectuelles afin d’y arriver. 

Dès lors qu’on prend en compte la singularité d’un individu, on lui donne la capacité de dépasser les fonctions que peuvent remplir un robot. Laisser parler la relation, les sentiments, voire même le feeling… Et c’est justement ce ressenti, qui fait la différence quand on veut embaucher quelqu’un.